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Convaincre





Production par les élèves d'un paratexte qui pourrait figurer en quatrième de couverture ou sur un catalogue

Quel est le meilleur texte pour «accrocher» le futur lecteur de notre livre?
Sans tout dévoiler, il doit inciter à la lecture de notre roman policier «Drame au carnaval».

Voici dix propositions qui répondent à la consigne:

1. Un soir de février, un mystérieux enlèvement d'enfant s'est produit au carnaval. Le petit Gaston sera-t-il retrouvé?

2. Le petit Gaston s'est fait enlever un soir de carnaval. Ses deux compagnons parviendront-ils à le retrouver?

3. L'histoire se passe un soir de carnaval. Un mystérieux enlèvement... Deux enfants, Nathan et Nathalie, parviendront-ils à retrouver les ravisseurs?

4. Un carnaval, c'est bien mais quand il y a un enlèvement, c'est moins marrant, surtout quand la victime est un ami. Nathan et Nathalie arriveront-ils à le retrouver?

5. Un soir de carnaval, Gaston se fait enlever par des clowns. Ses petits voisins mènent l'enquête. Réussiront-ils à le retrouver?

6. Gaston a été enlevé, les ravisseurs demandent une rançon. Nathan et Nathalie, les petits voisins, mènent l'enquête. Pourront-ils retrouver leur ami?

7. Pauvre Gaston! Enlevé par trois nigauds. Nathalie et Nathan, les petits voisins, vont partir à sa recherche. Retrouveront-ils leur ami?

8. Un carnaval, c'est amusant! Un enlèvement, ça l'est moins! A-t-on besoin d'un nez rouge pour se débarrasser de son voisin? Nathan et Nathalie, deux enfants, vont mener l'enquête. Parviendront-ils à retrouver leur ami à temps?

9. Catastrophe chez la famille Balthazar. Le petit Gaston s'est fait enlever. Une rançon est exigée. Nathalie et Nathan vont mener l'enquête. Parviendront-ils à retrouver leur ami à temps?

10. Ce samedi de février, c'est carnaval. Le petit Gaston admire les clowns. Le spectacle terminé, l'enfant a disparu. Nathan et Nathalie vont mener l'enquête. Mais comment faire pour le retrouver?

 

La collection

(1 séance)
Toujours en suivant la même démarche, nous avons opté pour «Détective Junior».

Les illustrations

(1 séance)
On décide d'une illustration par chapitre. Dans chaque groupe d'écriture, un élève est désigné par ses camarades pour assurer cette tâche.

Les domaines métalinguistiques étudiés

(4 ou 5 séances d'une demi-heure à une heure en alternance avec les séances d'écriture)
En conjugaison:

· le passé simple et l'imparfait,

· le présent,

· le futur,

· le conditionnel (forme et valeur).

En grammaire:

· les compléments circonstanciels de temps, de lieu et de manière,

· la phrase interrogative,

· les pronoms de reprise,

· la ponctuation.

En vocabulaire:

· le champ lexical lié au carnaval, à la fête,

· les termes relatifs au «polar» (dont on a dressé un inventaire non exhaustif en préambule).

En orthographe:

· les accords du verbe avec le sujet dans les incises.

La révision finale

Une lecture du récit en continu est nécessaire pour assurer les passages d'un chapitre à l'autre. Le balisage, par des marqueurs de temps, de la plupart des débuts de chapitre a sans doute évité des difficultés.
Enfin, chacun des sept chapitres a été titré.

En guise de bilan

Une expérience positive

L'écriture longue est fédératrice de nombreuses activités de lecture (lecture littéraire, mais aussi lecture documentaire), d'écritures courtes et d'activités métalinguistiques.
Comme pour tout projet, il a fallu se donner des règles, se concerter, négocier, discuter, choisir, se donner les moyens d'aboutir et évaluer son action, ce qui a permis de mettre à l'épreuve, en les renforçant, des compétences transversales.
L'intérêt ne s'est pas trop dégradé, malgré la durée de la mise en ouvre, et ce, grâce à des relances.
Tous les participants ont ressenti la fierté d'aboutir à une ouvre, un vrai livre qui sera lu par les parents, d'autres classes...
La connaissance d'un «genre» littéraire a favorisé des envies de lecture pendant et après l'écriture du récit.

Difficultés rencontrées et améliorations envisagées

· La difficulté pour certains groupes à partager le travail d'écriture (c'était sans doute la première fois depuis le début de leur scolarité qu'un tel projet - écriture longue, travail en groupes sur une longue durée - était mené par ces élèves). Peut-être n'avaient-ils pas les moyens suffisants pour produire? On aurait pu imaginer une écriture à deux, dans un premier temps.

· La difficulté à gérer les différents problèmes d'écriture. Un certain nombre de ces problèmes auraient sans doute pu être traités avant la mise en texte. Plutôt que d'intervenir, trop tôt, par des remarques écrites, il aurait été plus judicieux de présenter le problème à la classe pour le traiter collectivement.

· Autant nous étions bien outillés pour construire une trame avec les repères spatio-temporels, les indices, grâce aux tableaux synoptiques construits à l'issue des lectures longues, autant nous l'étions peu pour la mise en texte, ce qui a provoqué des manques.

· L'étalement du projet dans la durée: si la mise en place de la trame doit être concentrée sur une courte durée (de façon à ne pas perdre de vue la globalité du récit et sa cohérence, on essaiera de tisser cette trame sur une semaine), il est nécessaire de marquer des pauses entre les grandes étapes du projet. L'étalement du projet dans la durée n'a pas, par exemple, permis aux enfants d'assurer la saisie informatique du récit, ce qui aurait pu représenter un facteur complémentaire d'amélioration.

· La difficulté à entrer dans le récit (pour certains). Comme écrit précédemment, les choix énonciatifs décidés par la classe (narrateur à la troisième personne, récit au passé) ont eu l'inconvénient de garder à distance certains enfants «écrivains». Ceux-ci ne se sont pas suffisamment impliqués dans «leur histoire». Suivant ces choix énonciatifs, il aurait peut-être fallu jouer l'histoire en cours d'écriture.

· La difficulté de se décentrer, d'imaginer les attentes du lecteur, a été la cause principale de certaines faiblesses, en particulier l'insuffisance de marquage du suspense. On aurait pu, pour y remédier, travailler avec une classe lectrice qui nous aurait fait part de ses remarques, au fur et à mesure de l'avancement du projet. Si le choix du narrateur à la première personne avait été privilégié, autrement dit si les auteurs avaient pu s'identifier aux deux héros détectives, on peut supposer que les mécanismes du suspense auraient été plus et mieux utilisés.

Si l'objectif était clair, l'enjeu, lui, restait obscur pour une partie de la classe: quelles attentes provoquer chez le lecteur? Quelle part laisser à l'implicite? Que fallait-il dire, ne pas dire, laisser supposer? Nous nous sommes posé la plupart de ces questions pendant la phase de mise en texte.

En conclusion

La valeur littéraire de notre récit policier, Drame au carnaval (PDF, 430 ko), reste modeste. Cependant, il répond à la majorité des caractéristiques du «genre». L'intérêt que les enfants y ont porté, les progrès réalisés sont encourageants. C'est une ouvre collective dans laquelle, je l'espère, chacun, avec le consentement du groupe, aura laissé quelques traces.

 

 

CRDP d'Auvergne / CNDP - Thém@doc - Le roman policier





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Äàòà äîáàâëåíèÿ: 2015-10-01; Ìû ïîìîæåì â íàïèñàíèè âàøèõ ðàáîò!; ïðîñìîòðîâ: 300 | Íàðóøåíèå àâòîðñêèõ ïðàâ


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