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XXI.

 

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-- Très beau, -- , , -- très beau, princesse, et puis, à Moscou on se croit à la campagne. 169

-- N'est-ce-pas? 170 -- , . -- ?

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-- une pincée ( , une pincée) de cremortartari... 171

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-- , mon cousin, .

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-- Mais, ma pauvre Catiche, c'est clair, comme le jour. 174 , . , , , . - , , , , ...

-- ! -- , . -- ; - ; , ... Un bâtard, 175 -- , .

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-- , , -- , , , -- . , mon cousin, -- , -- , , , . .

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-- , -- , -- , . parlons raison,178 -- , , , ; , , , , : . . , , . , -- ; . , .

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-- protégée, 179 , , , , .

-- Ne perdons point de temps. 180

-- Ax, ! , , Sophie, -- , -- . , , , ; , .

-- Nous voilà, 181 ?

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XXII.

 

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-- Ah, mon ami! -- , , : -- croyez, que je souffre autant, que vous, mais soyez homme. 182

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-- Ah, mon ami, oubliez les torts qu'on a pu avoir envers vous, pensez que c'est votre père... peut-être à l'agonie. -- . -- Je vous ai tout de suite aimé comme mon fils. Fiez vous à moi, Pierre. Je n'oublirai pas vos intérêts. 183

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-- Soyez homme, mon ami, c'est moi qui veillerai à vos intérêts, 184 -- .

, , , veiller à vos intérêts, 185 , . , . , . , , . , , . , , . , , , , . , , , , , , , , , .

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-- Cher docteur, -- , -- ce jeune homme est le fils du comte... y a-t-il de l'espoir? 186

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-- Ayez confiance en Sa miséricorde, 187 -- , , , , , .

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-- Courage, courage, mon ami. Il a demandé à vous voir. C'est bien... 188 -- .

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-- Il a eu encore un coup, il y a une demi-heure. . Courage, mon mi... 189

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-- La bonté divine est inépuisable. C'est la cérémonie de l'extrême onction qui va commencer. Venez. 190

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XXIII.

 

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; , , . : "Venez". 191 , , , , - , . , . . , , , . , , , , -, . , , , . , . , , , . , . , , . , . , , , . . - , , , , , . . , , . . , . . , ( , ), . , , , , , , . . , , .

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-- Il est assoupi, 192 -- , . -- llons. 193

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XXIV.

 

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-- Catiche a fait donner du thé dans le petit salon, -- . -- Allez, ma pauvre , prenez quelque hose, autrement vous ne suffirez pas. 194

, . petit salon. 195

-- II n'y a rien qui restaure, comme une tasse de cet excellent thé russe après une nuit blanche, 196 -- , , , , , . , , . , . , , , , , , , , . , , , , , , , , , . , . , , . , , , , . , :

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-- Voyons, ma bonne , laissez faire Catiche. 197 , .

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-- , , , -- , , , . -- , , , . Je vous en conjure... 198

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-- Oh! -- . . -- C'est ridicule. Voyons, 199 . .

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-- Mais, mon prince, 200 -- , -- . , , , -- , , , , .

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-- II n'est plus... 202

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-- Allons, je vous reconduirai. Tâchez de pleurer. Rien ne soulage, comme les larmes. 203

, . , , , , .

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-- Oui, mon cher, c'est une grande perte pour nous tous. Je ne parle pas de vous. Mais Dieu vous soutndra, vous êtes jeune et vous voilà à la tête d'une immense fortune, je l'espère. Le testament n'a pas été encore ouvert. Je vous connais assez pour savoir que cela ne vous tourienera pas la tête, mais cela vous impose des devoirs, et il faut être homme. 204

.

-- Peut-être plus tard je vous dirai, mon cher, que si je n'avais pas été là, Dieu sait ce qui serait arrivé. Vous savez, mon oncle avant-hier encore me promettait de ne pas oublier Boris. Mais il n'a pas eu le temps. J'espère, mon cher ami, que vous remplirez le désir de votre père. 205

, , , . , . , . , , , , ; , , , -- : , , , , , , , . "C'est pénible, mais cela fait du bien; ça élève l'âme de voir des hommes, comme le vieux comte et son digne fils", 206 . , , , .

 

 

XXV.

 

, , ; , . - , le roi de Prusse, 207 , , , , , m-lle Bourienne. 208 , , , , , , . , : , : . , , . , , , , . , . , , . , , , -, , , , . , , , , , , , . , - , , , , .

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"Chère et excellente amie, quelle chose terrible et effrayante que l'absence! J'ai beau me dire que la moitié de mon existence et de mon bonheur est en vous, que malgré la distance qui nous sépare, nos coeurs sont unis par des liens indissolubles; le mien se révolte contre la destinée, et je ne puis, malgré les plaisirs et les distractions qui m'entourent, vaincre une certaine tristesse cachée que je ressens au fond du coeur depuis notre séparation. Pourquoi ne sommes-nous pas réunies, comme cet été dans votre grand cabinet sur le canapé bleu, le canapé à confidences? Pourquoi ne puis-je, comme il y a trois mois, puiser de nouvelles forces morales dans votre regard si doux, si calme et si pénétrant, regard que j'aimais tant et que je crois voir devant moi, quand je vous écris". 210

, , . . , , . " ", , . , , : , , , ( ), , , , . , , , . , -, , . : 211

"Tout Moscou ne parle que guerre. L'un de mes deux frères est déjà à l'étranger, l'autre est avec la garde, qui se met en Marieche vers la frontière. Notre cher mpereur a quitté Pétersbourg et, à ce qu'on prétend, compte lui-même exposer sa précieuse existence aux chances de la guerre. Du veuille que le monstre corsicain, qui détruit le repos de l'Europe, soit terrassé par l'ange que le Tout-uissant, dans Sa miséricorde, nous a donnée pour souverain. Sans parler de mes frères, cette guerre m'a privée d'une relation des plus chères à mon coeur. Je parle du jeune Nicolas Rostoff, qui avec son enthousiasme n'a pu supporter l'inaction et a quitté l'université pour aller s'enrôler dans l'armée. Eh bien, chère Marieie, je vous avouerai, que, malgré son extrême jeunesse, son départ pour l'armée a été un grand chagrin pour moi. Le jeune homme, dont je vous parlais cet été, a tant de noblesse, de véritable jeunesse qu'on rencontre si rarement dans le siècle u nous vivons parmi nos villards de vingt ans. Il a surtout tant de franchise et de coeur. Il est tellement pur et poétique, que mes relations avec lui, quelque passagères qu'elles fussent, ont été l'une des plus douées jouissances de mon pauvre coeur, qui a déjà tant souffert. Je vous raconterai un jour nos adieux et tout ce qui s'est dit en partant. Tout cela est encore trop frais. Ah! chère amie, vous êtes heureuse de ne pas connaître ces jouissances et ces peines si poignantes. Vous êtes heureuse, puisque les derienières sont ordinairement les plus fortes! Je sais fort bien, que le comte Nicolas est trop jeune pour pouvoir jamais devenir pour moi quelque chose de plus qu'un ami, mais cette douée amitié, ces relations si poétiques et si pures ont été un besoin pour mon coeur. Mais n'en parlons plus. La grande nouvelle du jour qui occupe tout Moscou est la mort du vieux comte et son héritage. Figurez-vous que les trois princesses n'ont reçu que très peu de chose, le prince Basile rien, est que c'est M. Pierre qui a tout hérité, et qui par-dessus le Marieché a été reconnu pour fils légitime, par conséquent comte est possesseur de la plus belle fortune de la Russie. On prétend que le prince Basile a joué un très vilain rôle dans toute cette histoire et qu'il est reparti tout penaud pour Pétersbourg.

"Je vous avoue, que je comprends très peu toutes ces affaires de legs et de testament; ce que je sais, c'est que depuis que le jeune homme que nous connaissions tous sous le nom de M. Pierre les tout court est devenu comte et possesseur de l'une des plus grandes fortunes de la Russie, je m'amuse fort à observer les changements de ton et des manières des mamans accablées de filles à Marieier et des demoiselles elles-mêmes à l'égard de cet

individu, qui, par parenthèse, m'a paru toujours être un pauvre, sire. Comme on s'amuse depuis deux ans à me donner des promis que je ne connais pas le plus souvent, la chronique matrimoniale de Moscou me fait comtesse . Mais vous sentez bien que je ne me souc nullement de le devenir. A propos de Marieiage, savez-vous que tout derienièrement la tante en général , m'a confié sous le sceau du plus grand secret un projet de Marieiage pour vous. Ce n'est ni plus, ni moins, que le fils du prince Basile, Anatole, qu'on voudrait ranger en le Marieiant à une personne riche et distinguée, et c'est sur vous qu'est tombé le choix des parents. Je ne sais comment vous envisagerez la chose, mais j'ai cru de mon devoir de vous en avertir. On le dit très beau et très mauvais sujet; c'est tout ce que j'ai pu savoir sur son compte.

"Mais assez de bavardage comme cela. Je finis mon second feuillet, et maman me fait chercher pour aller dîner chez les Apraksines. Lisez le livre mystique que je vous envoie et qui fait fureur chez nous. Quoiqu'il y ait des choses dans ce livre difficiles à atteindre avec la faible conception humaine, c'est un livre admirable dont la lecture calme et élève l'âme. Adieu. Mes respects à monsieur votre père et mes compliments à m-elle Bourienne. Je vous embrasse comme je vous aime. Julie".

"P.S.Donnez-moi des nouvelles de votre frère et de sa charmante petite femme".

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"Chère et excellente ami. 212 Votre lettre du 13 m'a causé une grande joie. Vous m'aimez donc toujours, ma poétique Julie.

L'absence, dont vous dites tant de mal, n'a donc pas eu son influen habituelle sur vous. Vous vous plaignez de l'absence -- que devrai-je dire moi, si j'osais me plaindre, privée de tous ceux qui me sont chers? Ah l si nous n'avions pas la religion pour nous consoler, la vie serait bien triste. Pourquoi me supposez-vous un regard sévère, quand vous me parlez de votre affection pour le jeune homme? Sous ce rapport je ne suis rigide que pour moi. Je comprends ces sentiments chez les autres et si je ne puis approuver ne les ayant jamais ressentis, je ne les condamiene pas. Me paraît seulement que l'amour chrétien, l'amour du prochain, l'amour pour ses ennemis est plus méritoire, plus doux et plus beau, que ne le sont les sentiments que peuvent inspire les beaux yeux d'un jeune homme à une jeune fille poétique et aimante comme vous.

"La nouvelle de la mort du comte nous est parvenue avant votre lettre, et mon père en a été très affecté. Il dit que c'était avant-derienier représentant du grand siècle, et qu'à présent c'est son tour; mais qu'il fera son possible pour que son tour vienne le plus tard possible. Que Dieu nous garde de ce terrible malheur! Je ne puis partager votre opinion sur Pierre que j'ai connu enfant. Il me paraissait toujours avoir un coeur excellent, et c'est la qualité que j'estime le plus dans les gens. Quant à son héritage et au rôle qu'y a joué le prince Basile, c'est bien triste pour tous les deux. Ah! chère amie, la parole de notre divin Sauveur qu'il est plus aisé à un hameau de passer par le trou d'une aiguille, qu'il ne l'est à un riche d'entrer dans le royaume de Dieu, cette parole est terriblement vraie; je plains le prince Basile et je regrette encore d





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