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XV

, , 1000 , horror religiosus. . Horror, horror'a, religiosus, , , . - , - , - , , , , , , , "", . . , . (Begriff der Angst, V, 44), " , ". . , . , - , " ", " ". , , "", , , . , , , , , , . . : - . "", , , , . " ". , " " : , , eritis sicut dei, scientes bonum et malum. , , - , , , . , , , , , . , "" , . , , "" . , , -, , : . , 17 , - , , "". , , , . , : , , , , . . , , , , , . : , . , . , : , . , "" , , , , , , . . , , "", " 1000 ... , : ". , , "", . ", " , enchantement et assoupissement surnaturel, , , . , , , , , . . , . "", , , , Deum nullum scopum vel finem habere,<<*46>> , , , , , , , , , lugere et detestari, æquo animo, , , , . , , . , , , . , , , - . . , , , res cogitans asinus turpissimus. , ? , , , , , . . , , - , décadence . , , ; , " " , . , "", non ridere, non lugere, neque detestari, sed intelligere ", " ( , . .). , , , . "", . . , , .

"", "". "" , ", ". lugere et detestari, : "" . , . " " , , , , " " , , , . , , "", 1000 "docet", . , , , , lugere et detestari . lugere et detestari, " " . , , . "Qua homo superbit et somniat, se sapere, se justum et sanctum esse, ideo opus est, ut lege humilietur, ut sic bestia ista, opinio justitæ occidatur, qua non occisa, homo non potest vivere". ( , , , , , , , , , , .) : , . "", . , , - , : , , res cogitans asinus turpissimus. , "", , , , ? , , , , , , , , . "" - , , , "" , æquo animo, " " , , . " , ". ", , ", , , res quæ in sua potestate non sunt , beatitudo non est proemium virtutis, sed ipsa virtus. "" . malleus Dei lugere et detestari , . , , . , , , , , , , , .

 

(Concupiscentia irresistibilis)

( )

 

 

Si vis tibi omnia subjicere, te subjice ratione.

( , .)

Seneca

 

omnia tibi dabo, si cadens adoraveris me.

( , , , .)

Vade, Satan: scriptum est enim Dominum tuum adorabis et illi soli servies.

( , : : .)

Mat. IV, 9-10

I

. , , "L' 1000 esprit de la philosophie médiévale."<<*47>> , . , . , - , , , , - , - - - . , - , . , . , - , . , , , , , , , . , , . "La pensée grecque, - , - n'a pas atteint cette essentielle vérité que livre d'un seui coup et sans l'ombre de preuve ( ) la parole de la Bible: Audi Israël, Dominus, noster Dominus unus est" (I, 49).<<*48>> : "Ici encore pas un mot de métaphysique, mais Dieu a parlé, la cause est entendue. Et c'est l'Exode qui pose le principe auquel la philosophic chrétienne tout entière sera désormais suspendue" (I, 54).<<*49>> : "Rien de plus connu que le premier verset de la Bible: Au commencement Dieu créa le ciel et la terre. Ici encore pas trace de philosophie. Dieu ne justifie pas plus par voie métaphysique l'affirmation de ce qu'il fait que la définition de ce qu'il est" (I, 71).<<*50>> . : , , , . . , . , , , - . , , .

"Le premier de tous les commandements est celui-ci: écoute, Israël", - Map. XII, 29 : Or, ce credo in unum Deum des chrétiens, article premier de leur foi, est apparu du même coup comme une évidence rationelle irréfragable" (I, 50).<<*51>> : "En livrant dans cette formule si simple (au commencement Dieu créa le ciel et la terre) le secret de son action créatrice, il semble que Dieu donne aux hommes un de ces mots d'énigme longtemps cherchés, dont on est sûr d'avance qu'ils existent, qu'on ne les retrouvera jamais à moin qu'on nous les donne, et dont l'évidence s'impose pourtant avec une force invincible aussitôt qu'on nous les a donnés" (I, 71).<<*52>> : "Sans doute, disait profondément Lessing, lorsqu' elles furent révélées, les vérités religieuses n'étaient pas rationnelles, mais elles furent révélées afin de le devenir".<<*53>> , - - : "Non pas toutes, peut-être, - , - mais du moins certaines, et c'est là le sens de la question dont les leçons qui vont suivre tenteront de trouver la réponse".<<*54>> 1000 , . , , , . , , , - , , . : , , , , - .

, , : , ; , , . , - ( "" , , , την γνωσις του θεου ( ) την σωτηρίον την αιώνιον ( ), γνωσις του θεου). , " " " ". , Hamelin, , . , : , , , . , , . , , , , . : "Méditations sur la métaphysique, où l'existence de Dieu et l'immoralité de l'âme sont démontrées" - "la parenté de ces preuves de l'existence de Dieu avec celles de Saint Augustin et même celles de Saint Thomas"<<*55>> - . , "est suspendue à l'idée d'un Dieu tout-puissant, qui se crée en quelque sone soi même, crée à plus forte raison les vérités éternelles, compris celles des mathématiques, crée l'univers ex nihilo".<<*56>> . "Discours métaphysique", : " ne sont point là les paroles d'un homme qui croit venir après les Grecs comme si rien n'avait existé entre eux et lui".<<*57>> , , , : "si l'on n'oubliait pas si souvem de compléter sa Critique de la Raison pure par sa Critique de la Raison pratique. On pourrait même en dire autant de tel de nos contemporains".<<*58>> . : "Il ne suffira pas qu'une thèse métaphysique ait oublié son origine religieuse pour qu'elle devienne rationnelle. Il faudra donc expul 1000 ser de la philosophie en même temps que de son histoire, avec le Dieu de Descartes, celui de Leibniz, de Malebranche, de Spinoza et de Kant, car pas plus que celui de saint Thomas, ils n'existeraient sans celui de la Bible et de l'Evangile".<<*59>>

, , , . , , - , , , , . - , - , , , , , , , "", , , . : "En se faisant plus vraiment philosophie, la philosophie devient plus chrétienne".<<*60>> , , , . "La conclusion qui se dégage de cette étude ou plutôt l'axe qui la traverse de bout en bout, c'est que tout se passe comme si la révélation judéo-chrétienne avait été une source religieuse de développement philosophique, le moyen-âge latin étant, dans le passé, le témoin par excellence de ce développement" (II, 205 - 206).<<*61>> , : "On peut légitimement se demander s'il aurait jamais eu une philosophie chrétienne si la philosophie grecque n'avait pas existé" (I, 213).<<*62>> : "Si c'est à l'Ecriture que nous devons d'avoir une philosophie qui soit chrétienne, c'est à la tradition grecque que le christianisme doit d'avoir une philosophie" (I, 224).<<*63>> , "le platonisme et l'aristotélisme allaient continuer de vivre d'une vie nouvelle en collaborant à une œuvre pour laquelle ils ne se savaient pas désignés. C'est grâce à eux que le moyen âge a pu avoir une philosophie. Ils lui ont enseigné l'idée -perfectum opus rationis; - ils lui ont signalé, avec les maîtres problèmes, les principes rationnels qui commandent leur solution et les techniques même par lesquelles on les justifie. La dette du moyen-âge à l'égard de la Grèce est immense..." (, 224).<<*64>>

. , , , , , , . , , . , . . , , . , 1000 , , , , , . , . , , , , . , , , . , "" ? , , , , , , - , , , ? - "Sans ombre, sans trace de preuve",<<*65>> , . , 2- : "La métaphysique de l'Exode pénètre au cœur même de l'épistémologie, en ce qu'elle suspend l'intellect et son objet au Dieu dont l'un et l'autre tiennent leur existence. Ce qu'elle apporte ici de nouveau, c'est la notion, inconnue aux anciens, d'une vérité cré, spomanément ordonnée vers l'Etre qui en est à la fois la fin et l'origine, car c'est par lui seui qu'elle existe, comme lui seui peut la parfaire et la combler".<<*66>> "" - : . : , , . "", , , ? ? . " " (1- ) , " , , , , , (. . ) , , , , ", , . , "" (. 981 26): οι μεν γαρ εμπειροι τò οτι ισασι, διότι δ'ουκ ισασιν, οι δε τò διότι και τήν αιτίαν γνωρίζουσιν ( , - (τò οτι), , (τò διότι και η αιτία) , , , .<<18>> . : De ratione scientiæ est quod id quod scitur existimitur impossibile aliter se habere (Summa Th. II Qu. I, art. V ad quartum - , , ). , "", ( - - ) , 1000 ? - , : "" , , "" , ? , , , : , . , , , , , - , , "", . , , , . ? "" , , , , . , - . - . . , , , , , , , .





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