Argument de la Conférence du jeudi 9 juini 2016
Il y a une difficulté logique majeur de la tâche analysante qui ne semble même pas aperçue par les logiciens amateurs ou professionnels.
Elle est liée à la logique, à la théorie des ensembles et à la topologie générale dont se distingue la topologie des variétés avec les graphes, les surfaces et le nœud.
Ces disciplines traitent de l'opposition entre le dedans et le dehors alors que la topologie des objets souples traite de l'opposition entre intrinsèque et extrinsèque comme conséquence de la différence de dimension entre l'objet et l'espace qui l'enveloppe caractéristique propre au narcissisme[1].
Cette difficulté ne relève pas seulement de la pratique, elle est structurale du sujet.
La Vérité produite par l'autorité de la parole en tant que Parole fonde la puissance érotique et ainsi sexuée de cette Parole pour le sujet du symbolique et la distingue de la parole des animaux qui ne produit jamais de lecture ni d'écriture dans la nature, l'Imaginaire.
La parole devient Parole en tant qu'elle impossible à négativer du fait de son effacement instantané dans la diachronie de la parole (restée inaperçu par la science linguistique même saussurienne restée aveugle à cet érotisme).
Cette différence apparait entre la Loi de la Parole qui induit l'impératif de la Vérité du fait de l'énonciation, lors de l'aliénation primordiale dés le trauma, et la réduction de la vérité au couple établi par l'écriture de la logique canonique classique.
Il s'agit,
1. – du couple de valeurs de vérité plus locales dites: "vrai", "faux", depuis la démonstration par E. Post (1921) du modèle sémantique nécessaire au système d'écriture de la coordination des Principia Mathematica de B. Russell.
2. - de la Vérité Logique (selon Frege) connexe à l'illusion des énoncés éternels (critique de Quine) réduite sans issue à l'opposition entre les tautologies et les antilogies.
Les tautologies et les antilogies se distinguent des valeurs de vérités, mais l'enseignement de la Logique canonique classique s'épuise allant jusqu'à s'exténuer à les confondre en maintenant leur distinction et rate ainsi la dimension de la Vérité.
Pourtant Kant, nous avait déjà mis en garde[2] contre le risque qu'il y a à poser la question: "Qu'est-ce que la vérité?", par sa remarque, frisant l'obscénité, en évoquant la traite d'un bouc. Comme quoi, il n'est pas Freud mais son intuition va dans la bonne direction.
Pour Wittgenstein le plus fameux, du fait que "l'adéquation est recherchée entre les énoncés participants d'une langue et les faits désignés relevant d'une supposée réalité" ceux-ci restent hétérogènes à la langue, l'adéquation aussi.
Pour Frege du fait que "dire d'un énoncé qu'il est vrai n'ajoute rien à la vérité de cet énoncé" ce fait rend impossible la définition de la vérité sinon de la constituer ainsi.
Nous allons voir que Frege est plus proche de la résolution de cette difficulté caractéristique qui se rencontre encore d'une manière analogue chez Tarski.
jean michel Vappereau
Balvanera el 20 de mayo de 2016
[1] J. M. Vappereau afin de préciser le narcissisme le groupe des isométries du cube disponible à l'adresse jeanmichel.vappereau.free.fr et après le masque à l'item Textes
[2] E. Kant critique de la raison pure, I. THÉORIE TRANSCENDANTALE DES ÉLÉMENTS, Deuxième partie. Logique transcendantale, Introduction. Idée d'une logique transcendantale, III. De la division de la logique générale en analytique et dialectique p. 80 Presse Universitaire de France 1944, Paris