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Les organismes rattachées aux Nations unies




Dans les organisations rattachées à l'ONU, on ne fait pas la différence entre le statut de langue officielle et celui de langue de travail. Dans la plupart des cas, le statut unique de langue officielle ou, pour quelques organisations, selon une terminologie approximative, de "langue de travail" donne à la langue qui en bénéficie les droits cumulés des deux statuts. Cependant, certaines organisations interprètent ce statut comme ne conférant qu'à la seule langue officielle la plus utilisée (et c'est, en général l'anglais, mais parfois le français) le statut juridique de langue de travail.

À ces exceptions près, le français bénéficie juridiquement, dans la quasi-totalité des organisations internationales du système des Nations unies, du statut maximum. Tel est le cas, non seulement, en application de la résolution de 1946, à l'ONU proprement dite (Assemblée générale, Conseil de sécurité économique et social, Conseil de tutelle, Secrétariat et, en application de son règlement particulier, Cour internationale de Justice) et dans les organismes qui en dépendent directement (Offices des Nations unies de Genève et de Vienne, Commissions économiques régionales CEE/NU, CESAP, CEA, CEPALC et CESAO , CNUCED, PNUE, CNUEH, UNICEF, PNUD, HCR, UNWRA, organisations internationales par produit, etc.), mais aussi, conformément au paragraphe b) de la résolution de 1946 dans les institutions spécialisées et rattachées: ONUDI, OIT, FAO/OAA, PAM et FIDA, UNESCO, OMS, OMM, OACI, OMPI, UIT, OMI, et d'autres.

Voici ces organisations:

Commission économique pour l'Europe (CEE/NU). Genève; - Commission économique et sociale pour l'Asie et le Pacifique (CESAP), Bangkok; - Commission économique pour l'Afrique (CEA), Addis-Abeba; - Commission économique pour l'Amérique latine et les Caralbes (CEPALC), Santiago; - Commission économique et sociale pour l'Asie de l'Ouest (FSA Ammane; - Offices des Nations unies, Genève et Vienne; - Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement (CNUCED), Genève; - Commission des droits de l'homme, Genève; - Haut Commissariat aux réfugiés (HCR), Genève; - Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) à Nairobi; - Centre des Nations unies pour les établissements humains (CNUEH) à Nairobi; - International Cocoa Organisation, Londres; - International Coffee Organisation, Londres; - Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), New York; - Fonds des Nations unies pour l'enfance (FISE), New York; - Centre international pour le développement de l'enfant (UNICEF), Florence; - Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNWRA), Vienne. - Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI), Vienne; - Organisation mondiale de la santé (OMS), Genève; - Organisation internationale du travail (OIT), Genève; - Organisation mondiale de la propriété industrielle (OMPI), Genève; - Union internationale des télécommunications (UIT), Genève; - Organisation météorologique mondiale (OMM), Genève; - Union postale universelle (UPU), Berne; - Organisation pour l'alimentation et l'agriculture (OAA-FAO) Rome; - Programme alimentaire mondial (PAM), Rome; - Fonds international pour le développement agricole (FIDA), Rome; - Organisation des Nations unies pour l'Éducation, la Science et la Culture (UNESCO), Paris; - Organisation maritime internationale (OMI), Londres; - Organisation de l'aviation civile internationale (OACI), Montréal; - Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Vienne - Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT), Genève. - Banque mondiale, Washington; - Fonds monétaire international (FMI), Washington.

À ces organismes on peut ajouter les banques régionales suivantes:

- Banque de développement africaine, Abidjan
- Banque de développement interaméricaine, Washington;
- Banque de développement asiatique, Manille;
- Banque de développement des Caraïbes, Saint-Michel (Barbade)

Toutefois, certaines exceptions sont prévues en ce qui a trait à l'usage du français dans certains organismes rattachés à l'Onu:

- à l'AIEA et la Banque interaméricaine de développement, le statut de langue officielle qui est celui du français n'est pas interprété juridiquement comme lui donnant les droits de langue de travail; - au FMI et à la Banque des Caraïbes, le français est exclu, explicitement dans le premier cas, par omission dans le second, du statut langue de travail; - à l'UPU, le français est en principe la seule langue officielle et la seule langue de travail, diverses dérogations étant admises dans les deux domaines par le règlement intérieur. d'après http://www.axl.cefan.ulaval.ca

 





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