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Les voyages de Jacques Cartier à la découverte du Canada

Dans les tavernes du port de Saint-Malo règne leffervescence des veilles de départ.

- Tas signé, toi, pour le bout du monde?

- Bien sûr que oui! répond Thomas, le mousse. Le vais enfin connaître autre chose que la Bretagne.

- Et tu ten réjouis! grogne un vieux matelot.

- Des terres nouvelles! De lor! Laventure! Cest quand même plus excitant que daller à Terre-Neuve pêcher la morue! senthousiasme Thomas.

- Laventure? Une folie, oui! Tu as entendu lhistoire du navigateur Verrazano? Il nest jamais revenu des Amériques. On dit quil sest fait dévorer par les cannibales.

- De toute façon, bafouille Thomas, je nai plus le choix: on lève lancre à la prochaine marée.

Au matin du 20 avril, le mousse salue ses amis.

- À bientôt, leur dit-il, la tête haute.

Pourtant, la conversation de la veille la troublé. Il a envie de pleurer.

Deux caravelles quittent Saint-Malo sous les ordres du capitaine Cartier, au services du roi François Ier. But de lexpédition: trouver un passage vers lAsie par le nord du Nouveau Monde.

Thomas travaille jour et nuit. Il court à chaque appel des matelots.

- Viens à maider à hisser cette vergue! ordonne un maître. Et plus vite que ça!

- Tu as vu dans quel état est ce pont? Tu vas me le nettoyer! lui hurle un compagnon.

Au repos, ce nest pas mieux: Thomas ne fait quentendre des récits terrifiants, des histoires dhommes emportés par des tempêtes au fond des mers... mais il pense à ses amis qui lui ont souhaité bon vent et à laventure qui lattend...

hisser une vergue

Au bout de trois semaines, les voiliers atteignent Terre-Neuve.

- Diable! dit Thomas, grelottant. Elles sont gigantesques, ces glaces. On dirait des montagnes. Et nos pêcheurs viennent jusque-là!

grelotter

Plus loin, les matelots abordent dans une île qui ne figurent sur aucune carte. Aussitôt, le capitaine Cartier la baptise Ile aux Oiseaux. Laventure commence enfin.

Des terres inconnues, des noms nouveaux... et aussi une alimentation variée. Les marins sont las de la morue séchée, des pois et affreux biscuits.

- De la viande fraîche!

- Ce jour-là, le cuisinier prépare un festin de pingouins...

 

Lexpédition continue sa route vers le nord-ouest. Ici, des îlots ressemblent à des forteresses. Cartier appelle lendroit la baie des Châteaux. Puis, les caravelles longent des rivages couverts de forêts d ifs, de cèdres et d ormes blancs.

un if un orme

Fin juin, les matelots rencontrent une nouvelle île inconnue.

- Regardez-moi ces grands boeufs avec leurs dents, on dirait des éléphants! On na jamais vu de pareilles bêtes! senthousiasme le capitaine. Et là-bas! Un ours gros comme une vache et blanc comme un cygne!

Thomas est inquiet. Pas trace de cannibales mais... ces animaux doivent avoir un bon appétit...

Les marins débarquent pour se ravitailler. Lîle est couverte de champs de blé sauvage, de rosiers, de groseilles...

Puis, les voiliers arrivent à un cap . Le fameux passage pour lAsie? Le navigateur part en reconnaissance dans une chaloupe. Bientôt, il repère des embarcations.

- Droit devant! On dirait des Indiens...

Thomas écarquille les yeux , son coeur bat, il croit rêver.

Comme ils progressent dans la baie des Chaleurs, les marins découvrent une cinquantaine de canots. À leur approche, leurs occupants agitent des fourrures.

- Retournons vite aux navires, ordonne le capitaine, ils sont trop nombreux!

Soudain, deux, puis cinq autres barques prennent la chaloupe en chasse.

- Napou tou daman asurtat!

Les Français ne comprennent rien au cris des Indiens. Affolé, Cartier fait tirer deux coups de couleuvrine au-dessus des canots. Effrayés par les détonations, les Indiens rebroussent chemin . Quel dommage! Leurs paroles voulaient dire: Ami, ton semblable taimera...

Les marins espèrent toujours trouver le passage vers lAsie, mais ils butent sur de hautes montagnes et sen vont mouiller dans la baie de Gaspé. Les vagues grossissent, deviennent énormes, cest la tempête! La corde de lencre dun des bateaux se rompt .

- Allons nous refugier en amont de la rivière! ordonne Cartier.

Pendant deux semaines, le mauvais temps fait rage. Chaque jour, les Indiens venus pêcher le maquereau apportent du poisson aux Français...

Aux premiers rayons du soleil, Thomas descend à terre avec un groupe de matelots. Les Indiens sont là, vêtus de peaux de bêtes. Ils sapprochent, lui frottent les bras et la poitrine, chantent et dansent en signe damitié.

- Domagaya! sexclame lun deux, la main sur la gorge.

Et il ôte sa fourrure de castor pour loffrir au mousse.

- Je mappelle Thomas! répond le garçon en lui tendant son couteau.

Les deux peuples séchangent de ce quils ont: chapeaux et clochettes en étain contre fourrures...

Pendant deux semaines, pour mettre les indigènes en confiance, les Français partagent leur repas de poisson, pain de mil, prunes et figues.

Le 24 juillet, Jacques Cartier estime quil est temps de profiter de la bienveillance des Indiens. Afin de prendre possessions des terres quil rebaptise Nouvelle France, il fait dresser à la pointe de Gaspé une immense croix chrétienne surmontée de lécriteau Vive le Roi de France.

Choqué, le chef indien Donnacona, vêtu de sa peau dours noir, est accompagné de sa famille, vient trouver les marins.

Damga! dit-il dun ton sec en désignant sa terre, et il se frappe la poitrine.

Le message est clair. Mais le capitaine Cartier est rusé. Il sait ce quil veut.

- Ce nest quun point de repère dans locéan! ment-il à Donnacona. Venez, soyez mes invités à bord. Moussaillon! Va me chercher deux uniformes neufs, commande-t-il à Thomas.

Domagaya et Taignoagny, les fils du chef, sont habillés en marins, et tous les Indiens conviés à un bon repas. Les voilà réjouis, aveuglés, trompés. Cartier propose alors à leur père demmener les deux jeunes Indiens à Saint-Malo et de les ramener dans un an.

Larguez les amarres! rugit le capitaine.

Après avoir salué leur famille, les deux Indiens regardent, bouche bée, les marins qui sactivent.

- Morbleu! Vous nallez pas rester les bras croisés pendant tous le voyage! gronde Cartier.

Thomas risque une proposition:

- Capitaine, je peux leur apprendre mon travail. et aussi, je peux essayer de leur apprendre à parler français.

- Tu me manques pas de culot, moussaillon, ça me plaît. Occupe-toi donc de ces sauvages.

Une fois au large, un maître déquipage tend une brosse à chaque Indien.

- Faites-moi briller ce pont!

Mais Domagaya et Taignoagny croient que le marin désire dêtre coiffé.

Furieux, lhomme les repousse. Les matelots éclatent de rire. Lair perdu, les Indiens échangent quelques paroles dans leur langue.

- Ils ne peuvent pas deviner ce quon attend deux! sindigne Thomas. Venez, mes amis!

Et il les entraîne pour leur faire visiter le navire et leur montrer comment nettoyer le pont avec lui.

Plus à louest, au détour dune grande île que le navigateur nomme Assomption, les voiliers pénètrent dans lembouchure immense dun fleuve.

- Voici peut-être le bon passage, les Indiens ont lair de connaître les lieux, observe le capitaine.

Les navires commencent à remonter le fleuve que Cartier baptisera Saint-Laurent, mais ils sont vite arrêtés par des vents contraires. La mauvaise saison sannonce. Il faut faire demi-tour et rentrer à Sait-Malo.

Durant les cinq semaines de traversée, Jacques Cartier suit le progrès des Indiens. Il na quune idée: pouvoir les interroger sur les richesses de leur pays.

Un soir, il sort de sa poche quelques pièces de monnaies.

- Elles sont en or, dit-il calmement. Mais ses yeux brillent.

- Or... royaume de Saguenay, articule Taignoagny.

Cartier lencourage dune tape amicale.

- Où se trouve ce royaume?

Les Indiens restent muets. Thomas sen mêle:

- Ils sauront bientôt vous le dire, capitaine, parole de mousse!

Le 5 septembre 1534, perché sur les haubans[1] à la proue[2] du bateau, Thomas clame[3] joyeusement:

- Taignoagny, Domagaya! Voici ma ville, Saint-Malo!

Les habitants se pressent sur le port. Bienvenue à nos marins! crient-ils.

Les Indiens ouvrent les yeux étonnés devant les hautes maisons de pierre et de bois, les toits de chaume, les chevaux dans les rues. Au lieu de sapprocher pour leur frotter les bras et la poitrine, les Malouins les dévisagent et les montrent du doigt.

- Chez nous, ce nest pas la coutume, souffle Thomas. Les gens ont peur des inconnus.

Jacques Cartier emmène le Indiens sur les remparts où les aboiements résonnent.

- Attention aux chiens du guet! Ils sont lâchés pour garder la ville. Ne sortez jamais la nuit.

Puis le capitaine installe Domagaya et Taignoagny dans son appartement encombré de meubles et dobjets dont ils ignorent lusage.

- Je ne vais quand même pas servir ces sauvages! peste la domestique.

Mal à laise, à létroit, les Indiens préfèrent sortir au grand air avec leur ami Thomas. La construction des deux dernières tours du château de Saint-Malo les intrigue:

- Pourquoi bâtir une si grande habitation? sétonne Taignoagny.

- Les hommes puissants ont besoin denfermer leurs richesses, répond Thomas. Mais la question de son ami le fait réfléchir...

Avant lhiver, Domagaya et Taignoagny sont emmenés à la campagne.

- Ils seront mieux ici, à Limoulu, confie Cartier à Thomas. Nous allons profiter de la morte-saison pour leur apprendre le français.

Au printemps, il juge le moment venu détaler sur la table la carte du monde la plus récente quil ait trouvée.

- Voici le continent européen, la France, le continent américain...

- Nous vous avons rencontés à cet endroit-là, ajoute Thomas.

Jacques Cartier pointe de son index la partie du fleuve Saint-Laurent que lexpédition avait commencé à remonter.

- Là, mon peuple se réfugie lhiver, dit Domagaya.

Puis l Indien indique un point resté blanc sur le papier.

- Ici, la ville dHochelaga. Plus loin, le royaume de Saguenay.

- Il y a de lor dans ce royaume, nest-ce pas? sexclame Cartier.

Mais les deux Indiens refusent den dire plus.

Le lendemain, le navigateur est reçu par le roi Françoi Ier. Les Indiens sont éblouis par le luxe qui entoure le monarque.

- Au Canada, que jai rebaptisé Nouvelle-France, ces sauvages connaissent un fleuve, dit Cartier.

- Le fameux passage vers la Chine? demande le roi.

- Sûrement, Sire, jai vu la largeur de son embouchure...

- Pourtant vous navez rien apporté, aucun métal précieux.

- Il me faut y retourner, Sire. Ces Indiens mont parlé dune ville...

- Hochelaga! confirme Domagaya.

- Et du royaume de Saguenay, où lon trouve de lor.

Le roi est convaincu. Il faut financer une seconde expédition.

Thomas et ses amis indiens, qui ont compris, à leur grand désespoir, ce que veulent vraiment les Français, embarquent à bord de la Grande Hermine.

Au bout dune semaine, le temps tourne à la tempête. Vents contraires, obscurité... les deux caravelles et la pinasse finissent par se perdre de vue...

Enfin, le 7 juillet, les voiliers se regroupent à lîle aux Oiseaux et repartent ensemble. La nuit, Thomas et Domagaya contemplent le ciel.

- Siguehoham! dit l Indien.

- Les étoiles, traduit Thomas.

Jacques Cartier doit vérifier la position du navire:

- Moussaillon! Mon bâton de Jacob!

Thomas et Domagaya observent ses gestes.

- Avec cet objet, il calcule la hauteur des étoiles pour savoir à quel endroit nous nous trouvons, explique le mousse. Dans sa cabine, il a encore dautres instruments de navigation: un compas pour déterminer le cap, un astrolabe qui lui sert à mesurer la hauteur du soliel...

Le jour suivant, sur le chemin de Gaspé, les hommes sont en alerte. Dimmenses gerbes décume soulèvent la mer.

- Un monstre! gémit Thomas. Il vient droit sur nous!

- Il attaque la Grande Hermine! sécrie un maître déquipage.

- Cest une baleine bleue, dit le capitaine. Elle nest pas seule. Virons le bord, cap à lest!

Taignoagny et Domagaya nont pas lair surpris par lanimal gigantesque.

- Baleine bleue? Notre peuple la nomme: Ainnehonne!

Début septembre, Taignoagny et Domagaya retrouvent enfin leur famille. Le chef Donnacona serre Jacques Cartier dans les bras, en signe de joie et de confiance. Mais leur séjour à Saint-Malo a appris à ses fils à se méfier des Français.

Taignoagny se fait interprète:

- Mon père, Donnacona, seigneur du Canada, demande pourquoi vous portez tant de bâtons de guerre alors que nous nen portons aucun?

- Cest une coutume de notre pays, répond Cartier.

- Et votre artillerie? Donnacona na jamais vu de semblable. À quoi sert-elle?

- Venez, nous allons vous faire une démonstration.

Les Indiens sassemblent sur le rivage. Soudain, dans une explosion tonitruante, douze canons crachent le feu depuis le plus imposant des trois navires. Les Indiens senfuient en hurlant dans les bois.

Dès le lendemain, les marins sapprêtent à lever lancre. Donnacona, furieux et déçu de ce brusque départ, envoie ses sorciers prêcher un étrange sermon.

- On dirait trois diables, bredouille Thomas.

Taignoagny traduit au capitaine:

- Notre dieu Cudouagny a parlé. Si vous allez jusquà la ville dHochelaga et au royaume de Saguenay, vous trouverez tant de glaces et de neige que vous mourrez tous de froid!

À bord de lEmerillon, Jacques Cartier, sans se soucier de la prédiction des sorciers, remonte le Saint-Laurent.

- Et si le dieu des Indiens nous avait jeté un sort? frémit Thomas.

Le 2 octobre 1535, entourés de colonies doies sauvages, les marins atteignent de vastes terres labourées et cultivées de fèves, de pois, de céréales... Au loin, sélève Hochelaga: ville étrange, ronde, clôturée de hauts piliers de bois, composée dune cinquantaine de maisons longues.

Ils sont mille à chanter et à danser pour fêter larrivée des Français. Un Indien touche les cheveux de Thomas, un autre lui effleure le menton.

Le capitaine est stupéfait de lactivité qui règne là. Les femmes fabriquent le pain, sèchent le poisson, les hommes se préparent pour la pêche... Les Français sont accueillis comme des êtres surnaturels.

Pour sceller leur alliance, les Indiens échangent des cadeaux avec eux. Thomas tend un joli peigne à une jeune fille... Soudain, un indigène désigne le manche dun poignard doré.

- Saguenay! dit-il indiquant le nord.

- De lor au royaume de Saguenay? Taignoagny mavait dit que je pourrais en trouver là-bas, jubile Jacques Cartier. Je suis sur la bonne voie.

Lhiver approche. Cartier doit rejoindre la crique où ses deux plus grands voiliers sont à labri. En son absence, ses hommes ont construit un fort pour se protéger des autres tribus indiennes en guerre contre Donnacona.

Dès la mi-novembre, les bateaux sont prisonniers des glaces. Bientôt, une terrible maladie se propage chez les indigènes. Les Français essaient de se préserver en leur refusant laccès au fort.

Deux mois plus tard, Thomas aperçoit Domagaya lors dun ravitaillement. Il a une jambe enflée, énorme.

- Jai vu Domagaya. Il est très malade.

- Évitons-le, dit Cartier, sinon il nous contaminer a.

Mais, à la nuit tombée, le mousse sempresse de désobéir pour rejoindre son ami.

- Ne tinquiète pas, dit Domagaya. Je vais guérir.

Pendant ce temps, les matelots seffondrent lun après lautre. Cest le scorbut!

- Il y a des morts! salarme le capitaine.

Tapez sur la coque du navire pour faire du bruit. Les Indiens ne doivent pas nous savoir affaiblis.

Thomas tente de dresser un poing. Il est si fatigué que son bras retombe sur son corps frissonnant.

Dix jours plus tard, Jacques Cartier revoit Domagaya. Sa jambe a désenflé, il marche dun pas alerte.

- Tu es guéri? comment as-tu fait?

- Jai bu le jus de larbre qui soigne, lanedda.

- Nous tombons tous malades, avoue le capitaine. Même ton ami Thomas.

- Thomas ne va pas bien? Nous devons le guérir!

Aussitôt, Domagaya et son frère vont dans la forêt chercher de lécorce et des feuilles dépinette, quils pilent pour en extraire le suc.

- Avale, mon ami, insiste Domagaya.

Le liquide coule lentement dans la bouche douloureuse de Thomas.

Au bout de deux semaines, les marins les moins atteints sont rétablis.

- Domagaya nous a sauvés! se réjouit le mousse.

Les glaces fondent peu à peu, le printemps est de retour.

- Il est temps de rentrer à Saint-Malo, annonce Cartier.

Le 6 mai 1536, Thomas voit séloigner la Nouvelle-France quil continue à appeler Dagma par fidélité à ses amis. Cette fois, dix Indiens sont au voyage, dont le chef, à qui Cartier a promis une surprise.

- Au revoir, ami! crient en coeur Domagaya et Taignoagny. Prends grand soin de notre père Donnacona!

Épilogue

Les années ont passé. Thomas est devenu un homme, un pêcheur de morue et un père de famille.

- En 1541, raconte-t-il à son fils Louis, un troisième voyage a ramené Jacques Cartier au Canada, cette fois sous les ordres du seigneurs de Roberval. Cartier est parti en éclaireur et il a rapporté...

- Un trésor!

- Pas du tout! Lor des fous! Du fer brillant, des cristaux de quartz... Le trésor des Indiens était ailleurs que dans leur terre, soupire Thomas. Il était dans leurs coeurs.

- Et tes amis, papa, que sont-ils devenus?

- Jai honte quand jy repense. On les a trompés de nouveau. Aucune surprise nattendait ceux qui faisaient partie du deuxième voyage. Cartier les avait emmenés uniquement pour quils décrivent, en détail, leurs richesses au roi. Ils ne sont jamais retournés chez eux. Ils sont tombés malades en France. Eux, ils nous avaient soignés, accueillis en frères. Nous, nous les avons laissés mourir et nous avons profité de leur confiance pour piller leurs terres... Quant à Domagaya et Taignoagny, je nai jamais pu avoir de leurs nouvelles. Mais ils resteront toujours dans mon coeur.

- Et le mystérieux passage vers la Chine?

- Existe-t-il? Sacrebleu! Cest peut-être toi, Louis, qui le trouvera un jour. Au-delà des mers, je suis sûr quil reste quantité de merveilles et de peuples inconnus à découvrir. Notre époque est celle de toutes les aventures... À toi de prendre le bon bateau!

 

 


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[3] crier



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