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1.1.

. conceptus, , , conceptum (, ), [19, . 1; 16].

Ֆղ . , , -, . , , , , 㳿, , (.. , .. , .. ), (.. , .. ), (.. , .. ), (.. ), (.. ), (.. , .. , .. , .. ).

- 7080 . . - , : . , . , . , . , . , . , . , . ˳, . , . , . , . , . , . Գ, . , . [8, . 94]. , 㳿 . . [13, . 269].

. -. , , . , , , . - , , . , . , [15, . 267268].

. , - [14]. , .

. , , , (signans) (sgnatum) [14, 313]. , ᒺ . . , , 泺 [14, .16].

, , . . , . ³ : , , . 泺 . . () [15, . 275; 21]. , , [15, . 273274].

, , . . , - - 䳿 , - , - , , , , , - 䳺 [18, . 28].

- , . . , , . , , - , - . . . - , - ᒺ ᒺ [18, . 50; 21]. , , , , , .

. , : ; , ; ; ; . , , () () . . , [24, . 106107]. . , . : [24, . 117118]. , . , . , ; , , , . -, . . , , , , .

- . , , , [8, . 152].

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[4, . 2536].

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2.1.

, ղ . , , : 쳺 쳿 , 쳺, 쳺 , , , , , , enfant terrible. , 䳿 .

( ᒺ- ) , 㳿. , , (, , , ). ֳ , , . ̳ [37]. . , . , , , , 㳺 , .

³ , 17 , 㳿, 㳿 ³ . , . ϳ . , 1999 .

1992 , ó㳺 , , . (2000), (2001), (2002) , [23]. , [23].

, , ᒺ . , , [18].

. - , Woman and gender studies, , [15; 41]. , , . , , [15, . 41].

- , . , , [15, . 42; 41]. . [23]. , , , , [15, . 43]. , . 14 [25; 36]. , . -, , [27, . 42]. ͳ / / . . [40].

䳿 , , , . , , , , . . . , , , , [26].

, , . : Mon écriture, cest une tentative de définition du monde et du langage, très souvent avec lœil enfantin qui essaie de nommer les choses, de leur donner le nom juste , , , (. . ..) [15. 45-46]. , , - : , , [18; 26]. , , [18]. , , [50]. , -, , [30, . 23]. : , , , , , [31, . 141]. , , , . ֳ [35]. 䳿 [38]. . ,  , . , , [39]. , . 풺 2009 : , , , 볿 [40]. [49].

, , . . , , , ( , ; ) [13, . 88]. , ᒺ , .

 

2.2. ó㳺

ó㳺 , , . . , , , . . ontentez-vous de ma voix, cest ce que jai de plus beau ( , , , ) [39, . 4]. . Si je savais à quoi je pensais, je suppose que je ne serais pas devenu écrivain ( , , ) [39, . 4].

18 , . Je nen souffre pas. La souffrance est pour les autres, pour ceux qui me voient. Moi, je ne me vois pas. Je ne me regarde jamais dans les miroirs. Je souffrirais si javais choisi une autre vie; pour la vie que je mène, ce corps me convient ( , , . . . , . , , ) [39, . 10]. , , . 㳺, , , . . , .

, . Petit <...> mais pas enfant. Jétais déjà Prétextat Tach ( , . ) [39, . 43]. , . , , . ³ - -. , . ...la puberté est le pire des maux mais quelle est évitable (... , , ) [39, . 77].

³ , . Persuadé que la puberté fait son oeuvre pendant le sommeil, vous décrétez quil ne faut plus dormir, ou du moins pas plus de deux heures par jour. Une vie essentiellement aquatique vous paraît idéale pour retenir lenfance: désormais, Léopoldine et vous passerez des journées et des nuits entières à nager dans les lacs du domaine, parfois même en hiver. Vous mangez le strict minimum. Certains aliments sont interdits et dautres conseillés, <...> vous interdisez les mets jugés trop adultes, tels que le canard à lorange, la bisque de homard et les nourritures de couleur noire. En revanche, vous recommandez les champignons non pas vénéneux mais réputés impropres à la consommation, tels que les vesses-de-loup, dont vous vous gavez en saison. Pour vous empêcher de dormir, vous vous procurez des boîtes d'un thé kenyan excessivement fort, pour avoir entendu votre grand-mère en dire du mal: vous le préparez noir comme de lencre,vous en buvez des doses impressionnantes, identiques à celles que vous administrez à votre cousine ( , , , , . , , , . , , . . , . , , , . . , , , . , , , , , ) [39, . 79]. ' , [45].

ͳ 1925 , . . , , , : es traits menus, ces yeux naïfs, ces faciès trop petits par rapport à leur crâne, surmontant des troncs puérils, des jambes grêles et interminables, vous étiez à peindr ( , , , , , ) [39, . 87].

, ó㳺 . ϳ . ³ , . ђétait comme si javais attendu autre chose, que jattends toujours depuis vingt-quatre ans, ou depuis soixante-six ans si vous préfér ( , , , ) [39, . 90].

. Je suis mort à dix-sept ans, mademoiselle (, ) [39, . 93]. ³ , - , ͳ 볺 , 30 , . La vérité, cest que dès linstant où elles sont devenues femmes, dès linstant où elles ont quitté lenfance, elles doivent mourir. Si les hommes étaient des gentlemen, ils les tueraient le jour de leurs premières règles. Mais les hommes nont jamais été galants, ils préfèrent laisser traîner ces malheureuses de souffrances en souffrances plutôt que davoir la gentillesse de les éliminer ( , , , . , . , , , , ) [39, . 93].

, , , , . Ce qui est certain, cest quaucun enfant na jamais été aussi heureux que la petite Léopoldine et le petit Prétextat ( : , ) [39, . 97]. , , . . Je lui ai embrassé les yeux très doucement et elle a compris. Elle a eu lair apaisé, elle a souri. Tout sest passé très vite. Trois minutes plus tard, elle était morte ( , , . , . . ) [39, . 106]. . Nous souriions lun et lautre, les yeux dans les yeux. Ce nétait pas une séparation puisque nous mourions ensemble ( , . , [39, . 109].

. Les cartilages sont mon chaînon manquant, articulations ambivalentes qui permettent daller de larrière vers lavant mais aussi de lavant vers larrière, davoir accès à la totalité du temps, à léternité! ( , , , , !) [39, . 111].

. , 쳺 , . , . ³ , . , , . , , . , , , , . , . , . [47]. Ƴ, , , , , ᒺ . , [44, . 6]. , , , : , . , . , : . [46]. , , , [47].

, , , . ͳ.  . ͳ, , , . - /ͳ. , .

2.3.

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, . Les seules occupations de Dieu étaient la déglutition, la digestion et, conséquence directe, lexcrétion. Ces activités végétatives passaient par le corps de Dieu sans quil sen aperçoive. La nourriture, toujours la même, nétait pas assez excitante pour quill a remarque. Le statut de la boisson nétait pas différent. Dieu ouvrait tous les orifices nécessaires pour que les aliments solides et liquides le traversent. Cest pourquoi, à ce stade de son développement, nous appellerons Dieu le tube ( , , , . ֳ . ³ . . . , ) [40, . 2].

. , , . Dieu avait la souplesse du tuyau mais demeurait rigide et inerte, confirmant ainsi sa nature de tube ( , , , ) [40, . 2]. . Elles frémissent à lapproche de lorage, pleurent dallégresse au lever du jour, se blindent de mépris lorsquon les agresse et se livrent à la danse des sept voiles quand la saison est aux pollens. Le tube, lui, était passivité pure et simple. ( , , , . ) [40, . 3].

, . , . La plus paradoxale des forces, aussi: quoi de plus bizarre que cet implacable pouvoir qui émane de ce qui ne bouge pas? ( : , , , ?) [40, . 3].

- . 䳺 . Soudain, la maison se mit à retentir de hurlements. La mère et la gouvernante, dabord pétrifiées, cherchèrent lorigine de ces cris. Un singe sétait-il introduit dans la demeure? Un fou sétait-il échappé dun asile ( . , , . ? , ?) [40, . 6]. , , , . , .

³ , . . , , . Peu à peu, un vif désagrément semparait de lui. Il sapercevait que ces objets existaient en dehors de lui, sans avoir besoin de son règne. Cela lui déplaisait et il criait ( . , , . , ) [40, . 7]. , . Manger, ça sent. Ce bâton blanchâtre a une odeur que Dieu ne connaît pas. Ca sent meilleur que le savon et la pommade. Dieu a peur et envie en même temps. Il grimace de dégoût et salive de désir. En un soubresaut de courage, il attrape la nouveauté avec ses dents, la mâche mais ce nest pas nécessaire, ça fond sur la langue, ça tapisse le palais, il en a plein la bouche, et le miracle a lieu ( 璿. . , . . ³ , . , . , . ) [40, . 8-9]. , . , [28, . 248].

. , , , [43]. Il existe depuis très longtemps une immense secte dimbéciles qui opposent sensualité et intelligence. Cest un cercle vicieux: ils se privent de volupté pour exalter leurs capacités intellectuelles, ce qui a pour résultat de les appauvrir. Ils deviennent de plus en plus stupides, ce qui les conforte dans leur conviction dêtre brillants, car on na rien inventé de mieux que la bêtise pour se croire intelligent ( , . , , , , , , , , ) [40, . 9-10].

- . . Lexamen de lédifiant langage dautrui mamena à cette conclusion: parler était un acte aussi créateur que destructeur. Il valait mieux faire très attention avec cette invention (ϳ : , . ) [40, . 12].

, . La mort, javais examiné la question de près: la mort, cétait le plafond. Quand on connaît le plafond mieux que soi-même, cela sappelle la mort. Le plafond est ce qui empêche les yeux de monter et la pensée de s'élever. Qui dit plafond dit caveau: le plafond est le couvercle du cerveau. Quand vient la mort, un couvercle géant se pose sur votre casserole crânienne ( . . , , . : . , [40, . 13].

ͳ-, . -, , , ͳ-, , . ͳ- , , . Et elle se pâmait de midolâtrer ainsi, prouvant de la sorte la justesse et lexcellence de ma divinité ( ,  ) [40, . 16]. , . , : Cest ce qui explique son besoin décriture, son besoin autobiographique: compenser la solitude effrayante dont elle avait souffert dans ses premières années en Europe ou dans lentreprise nippone ( , ) [40;45]. , .

ij (Un soir, javais dit, à une tige surmontée dun bouton: Fleuris. Le lendemain, cétait devenu une pivoine blanche en pleine déflagration. Pas de doute, j'avais des pouvoirs ( , : . . , ) [40; 17]. , . . Le fluide sempara de moi et me jucha à sa surface. Je poussai un hurlement de plaisir et dextase. Majestueuse comme Saturne avec ma bouée pour anneau, je restai dans leau des heures durant. Il fallut men retirer de force ( . . , , . ) [40, . 18].

, , , , 㳿 . Bientôt, je neus plus la force de bouger mes membres et je me laissai couler. Mon corps glissa en dessous des flots. Je savais que ces moments étaient les derniers de ma vie et je ne voulais pas les manquer: je tentai douvrir les yeux et ce que je vis mémerveilla. La lumière du soleil navait jamais été aussi belle quà travers les profondeurs de la mer. Le mouvement des vagues propageait des ondes étincelantes ( , . . , . , , , . , ) [40, . 19].

. , , , . Limage nen était que plus formidable. Donc, Jésus était en train de mourir devant une foule, et personne ne venait le sauver! Ca me rappelait quelque chose ( . , , . ) [40, . 20].

. . , . , . Ma conclusion fut sans appel: de tous les poissons, le plus nul, le seul à être nul, était la carpe. Je ricanai à part moi . Les Japonais avaient eu raison de choisir cette bête pour emblème du sexe moche (̳ : , . . , ) [40, . 24]. , . , . . Ce qui ta été donné te sera repris: cest la règle (, , [40, . 33]. . , . , , , . Une bouche dégout eût été ragoûtante en comparaison. Le diamètre de leur orifice était presque égal au diamètre de leur corps, ce qui eût évoqué la section dun tuyau, sil ny avait eu leurs lèvres poissonneuses qui me regardaient de leur regard de lèvres, ces lèvres saumâtres qui souvraient et se refermaient avec un bruit obscène, ces bouches en forme de bouées qui bouffaient ma bouffe avant de me bouffer moi! ( . ij , , , , , , , , , , !) [40, . 37].

, , . . . Je me sens bien. Je ne me suis jamais sentie aussi bien. Le monde vu d'ici me convient à merveille ( . . ) [40, . 39]. . , .

, . . ³ ᒺ 䳿 , . , . 䳿, , . ᒺ . , , . . , ᒺ , ᒺ.

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2.4. :

, . - , , . , , , , , . , , . , , , . . Ce qui était certain, c'était que les yeux de Plectrude atteignaient, quand elle dansait, une intensité extraordinaire ( : ) [43, . 30]. ³ , . , . , , . . C'était peu dire qu'en ces murs régnait une discipline de fer. L'entraînement commençait tôt le matin et se terminait tard le soir, avec d'insignifiantes interruptions pour un repas qui ne méritait pas ce nom et pour une plage d'études pendant laquelle les élèves savouraient si profondément le repos du corps qu'elles en oubliaient l'effort intellectuel requis (, - . - , , ) [43, . 82-83]. . ij-, , , 볺 , , (Elle ne lui disait rien mais elle observait les siens avec consternation: Comme ils sont affalés! Comme ils sont soumis aux lois de la pesanteur! La vie, ce doit être, plus et mieux que ça. Elle trouvait que leur existence, à linverse de la sienne, navait aucune tenue. Et elle avait honte pour eux. Parfois, elle se demandait si elle n'était pas une orpheline qu'ils avaient adoptée. ( , , : ! . . , , . . , ) [43, . 96-97]. , , , (Cette carence entraîna très vite d'atroces douleurs dans les jambes, pour peu que la petite restât immobile. quelques heures, ce qui était le cas la nuit. Pour éliminer cette souffrance, il fallait se lever et bouger. Mais le moment où les jambes se remettaient en mouvement était un supplice digne dune séance de torture: Plectrude devait mordre un chiffon pour ne pas hurler. Elle avait à chaque fois limpression que les os de ses mollets et deses cuisses allaient se rompre. Elle comprit que la décalcification était la cause de ce tourment. Pourtant, elle ne put se décider à reprendre de ce maudit yaourt. Sans le savoir, elle était victime de la machine intérieure de lanorexie, qui considère chaque privation comme irréversible, sauf à ressentir une culpabilité insoutenable ( , . . : , . - . , . . , .) [43, . 99-100]. . ˳ , . , . ij . , , . Comme elle avait changé! Il ny avait plus aucune chaleur dans les yeux de sa mère. Quelque chose était mort en elle: Plectrude ne voulut pas le comprendre - ( . . . ) [43, . 107]. ij . . . ,  . ij . , , , , . ' . , . . , , , . , , . 볺 [48]. ̳ , , [49]. : , , , . , , , , , , .

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, , ᒺ , . ᒺ , .

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, . , : , [13, . 88]. , , - , . joliesse, - [14]. Ƴ , , . ֳ . La femme parfaite est très belle, maigre, vierge, enfantine et sans désir sexuel. Donc, sans traces de féminité ( , , , . ) [29, c. 78]. , . Society conspires against her from early infancy. Her brain is steadily filled with plaster until it sets: If youre not married by the time youre twenty-five, youll have good reason to be ashamed; if you laugh, you wont look dignified; if your face betrays your feelings, youll look coarse; if you mention the existence of a single body hair, youre repulsive; if a boy kisses you on the cheek in public, youre a whore; if you enjoy eating, youre a pig; if you take pleasure in sleeping, youre no better than a cow; and so on ( . : 25 , , 쳺, , , , , , , , , , ) [34]. [42]. , , , .

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